Le secret de Vaillant

<< melmart dit : Ne vous sentez vraiment pas obligée de lire ! C'est juste une envie pitoyable d'écrire qui apparement provient de moi ! Et en plus je suis sûre qu'il y a plein de fautes !! *tire la langue* >>




On entendait le vent siffler dans tout le chateau, quelques torches vacillaient à cause des courants d'air et je remarquai que le couloir était désert, il était donc encore tôt ... Je descendis les marches, chacunes émmettant un leger écho à chaques fois que mon pied se posait dessus, quand soudain un éclair de lumière, ou plutôt un objet brillant, attira mon attention sur le sol. Juste à la rencontre d'une dalle de l'escalier et du mur se trouvait une petite clef dorée. Elle était en or, trop petite pour ouvrir une porte, alors, peut-être, donnait-elle accés à un coffret contenant diverses parures ou bijoux en tous genres d'un quelconque nobliau, qui l'aurait égarée ici-même,... Quoi qu'il en soit, je me baissai pour la ramasser et ensuite je la fourrai dans ma poche avec celle de ma chambre.

Le prince Vaillant, troisième fils du roi Probe, sortit justement de sa chambre au moment où j'allais passer devant. Il salua le garde posté devant, qui lui répondit aussitôt par une courbette officieuse. Vaillant était souriant et frais, il avait l'habitude se lever de bonne heure. Ses cheveux mi-longs et légérement ondulés étaient aujourd'hui attachés en une mince queue de cheval.
Vaillant me vit alors il s'approcha de moi, nous nous salûames puis il me demanda :
- Je n'ai pas l'habitude de te voir de si bon matin, ma chère fille. Est-ce la tempête qui t'as réveillée ?
- Oui, et d'ailleurs je vais de ce pas à la grande salle pour prendre mon repas du matin ! Il est vraiment si tôt que ça, mon prince ?
Il grimaça, il n'aimait pas vraiment que je l'appelle "prince", il aurait sans doute préféré que je dise "père". Mais comme de mon côté je n'aimais pas être obligée à le vouvoyer, lui, mon propre père, juste parce que ma mére, que je ne connaissais même pas, n'était pas de sang noble et que donc j'étais une "batarde de sang royal", j'exagèrais pour en quelque sorte me venger.
- Tu sais bien que je n'aime pas ça !, rétorqua-t-il puis il reprit plus doucement, Que dirais-tu de déjeuner ensembles ? Je n'ai pas encore déjeuner, moi non plus ! Et puis nous n'avons pas souvent l'occasion d'être tout les deux...
Sur ses mots, il me présenta son bras que je saisis et nous nous dirgeâmes vers la grande salle.

Arrivés, nous nous installâmes prés de la cheminée, où un feu bien chaud crépitait. La salle était aussi déserte que les couloirs de tout à l'heure, mis à part des cuisinères qui nous servaient des infusions, du lait chaud, des patisseries et tout le reste...
- Eh bien, Mélanie ! Je te souhaite un bon appetit ! As-tu bien dormi ?
- Merci beaucoup ! Oui, mais pas assez à mon goût..., il esquissa un sourire, Et vous ?
- Je dois t'avouer que ma nuit a été un peu perturbée. C'est sûrement à cause de ces affaires qui me posent tant de problèmes depuis quelques temps...
- Vraiment ? Lesquelles ?
- Des affaires en rapport avec le royaume...
- Avec le royaume ? Pourtant tu es seulement le 3éme fils du roi, alors tu ne devrais pas à avoir ce genre de responsabilités ! Je me trompes ?
- Oui et non..., je repérai chez lui un tressaillement de sourcil, traduisant une tristesse qu'il ne voulait pas laisser paraître et il continua, Et je ne peux de toute façon pas t'en parler car non seulement tu ne comprendrais pas et de plus c'est un secret. Je ne sais même pas pourquoi je t'en parle ! Je compte sur toi pour n'en parler à personne, ça va de soit ...
- Bien sûr ! Tu peux me faire confiance ! , puis regardant dans le vide j'ajoutais timidement, Peut-être que si tu m'en a parlé, c'est parce que tout ça te tracasse plus que tu ne veux le faire croire...
Il haussa les épaules d'un air désintéréssé et répondit :
- Peut-être..., puis prenant un ton d'amusement et pour changer de sujet, il remarqua, Tu n'as pas arreté de me tutoyer depuis le début de cette conversation...
- Oh non ! Excuses... Excusez-moi ! Je n'avais même pas remarqué ... Je suis désolée...
Il rit, alors je le suivis de plus belle. Je ne sais pas si je n'ai jamais autant ri et discuté, seule avec lui auparavant, vu qu'il n'était jamais réellement seul avec moi, mais là, je me sentais bien et j'avais l'impression que nous étions proches depuis toujour. Ce n'étais peut-être pas faux d'ailleurs...
- Ca ne me dérange pas, au contraire ! Mais seulement parce que nous ne sommes que tout les deux.
Le silence s'installa autour de nous, laissant entendre le crépitement de la cheminée... Il eu un autre tressaillement de sourcil ainsi qu'un soupir avant de me dire, la voix pleine de regret :
- J'aurais tellement voulu t'avoir avec une femme de haut rang, tu es ma fille et tu ne mérites pas d'être rabaissée au nom de batarde !
Il soupira encore. Le fait qu'il se préocupe de moi, m'emplie de fièrté ! Rares étaient les moments où il avouait ce qu'il ressentait au fond de lui, il prenait ça pour de la faiblesse, mais apparement ça ne le génai pas d'exposer ses faiblesses avec moi, et moi seulement ! Je voulus lui répondre lorsque malheureusement, ce moment fut troublé par l'entrée de trois nobles qui se collèrent prés du prince, en m'écartant de leurs discussions parce qu'ils me trouvaient trop jeune et d'aucune importance à leurs yeux. Du coup, prise d'ennuis et de fatigue, je m'endormis prés de mon auge, encore remplie de lait tiède...

Je rêvais d'un cavalier galopant à travers une forêt sombre et lugubre, étrangement il fuyait ... Sur la selle de son cheval noir, se trouvait un assez gros coffret dont le seul ornement était une serrure en or. Soudain, l'étalon se prit le sabot dans un piége à renard, cabra et désarcena l'homme, cet homme était le prince Vaillant, mon pére ! La monture prise de panique, hénissait, cabrait et donnait des coups de sabots dans tous les sens, dont deux en direction du prince, qui les évita en roulant vivement sur le côté. C'est alors que cinq cavaliers encapuchonés de noir arrivèrent. Ils essayèrent en vain de calmer l'annimal, dans l'intention de récupérer le mystérieux coffret. Mais Vaillant se releva, dégainant immédiatement sa noble épée pour les en n'empécher. En dépit de sa dure chute qui venait de lui briser quelques côtes, il défendait et attaquait vaillament, comme son nom l'exprimait. Tout à coup, un sixiéme cavalier plus sinistre que les autres, le surpris par derrière et abbatit lourdement son épée en plein sur le crâne de mon père. Vaillant s'éffondra, couvert de sang, l'épée toujours dans sa main à présent rigide...

Je me réveillai en sursaut à la suprise de mon père et de ses compagnons. Puis mon bol rempli de lait, refroidit depuis longtemps, s'éleva dans les airs pour finir par retomber sur ma tête, renversant tout son contenu. Pendant que le regard sévère du prince plongait sur moi et que le rire moqueur des nobles et des cuisinières résonnait dans toute la piéce, une immense honte m'envahit. Il faut dire que j'avais l'air complétement stupide, recouverte de lait avec un bol sur la tête ... Je reposai délicatement ce dernier sur la table, déclarait que j'allais me changer et je courrais déjà dans le couloir lorsque l'épouvantable rire moqueur s'arreta enfin...

J'ouvris la porte de ma chambre, puis la malle qui renfermait mes vétements et choisis au hasard une robe lavande. Je pris soin de transphérer les clefs de l'ancienne à la nouvelle poche puis resortis rapidemment de ma chambre, en n'ommettant pas de fermer la porte à double tours. Simple précaution...
Quand je fus passée devant les appartements de Vaillant, je m'aperçu bizarement que le garde n'était plus là. Puis n'y prettant pas plus attention, je continuai mon chemin. Au bout de quelques métres, je pris conscience que je n'avais pas envie d'y retourner pour encore me ridiculisée... aprés tout j'avais fini de déjeuner, alors pourquoi aurais-je besoin d'y retourner ? Je revenais donc sur mes pas et juste aprés être passée une fois de plus devant les appartements de mon pére, un homme que je n'avais jamais vu auparavant mais qui pourtant me semblait familier, en sortit.
- Qui êtes vous ?!, lui lançai-je.
J'aurais préféré ne rien dire, les mots étants sortis tous seuls... Il se retourna, son sombre regard sur moi. Il était tellement froid que je le voyais déjà se jeter sur moi pour me tuer et la seule issue par où je pouvais peut-être m'enfuir, était les escaliers derrière moi. Puis s'avancant d'un pas vif, il répondit séchement :
- Ca ne te regarde pas, petite ! Allez pousse toi !
Comme je ne m'écartai pas assez vite, il me projeta violement contre le mur, je ne protestai pas et il s'enfuit par les escaliers à ma place...

Dés que je fus sûre qu'il était bel et bien parti, je pris l'initiative de me lever, puis poussais la porte en chêne déjà entrouverte. Je découvris alors avec stupeur le corps inerte du garde étendu par terre, il avait l'air mort, je m'approchais calmement pour vérifié, or je me rendis compte qu'il respirai, certe avec difficultés, mais il respirait encore... Je notai aussi qu'il avait les lèvres bleues et que ses veinnes paraissaient effroyablement surdimensionées, on aurait presque pû dire qu'elles allaient éclater.
- Un empoisonnement !!, m'écriai-je...